La Truffe en Questions

Catégories : Trufficulture
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Plantation

Aujourd'hui il est possible de produire ses propres truffes! Mais il faut mettre toutes les chances de son côté. Choisir des plants truffiers de qualité est donc essentiel pour la réussite de votre truffière. La certification par l'INRA, organisme indépendant de notre société vous garantie d'utiliser le meilleur matériel végétal avec une mycorization optimum par la truffe. Les plants truffiers subissent pas moins de 10 contrôles avant leur commercialisation.

Votre choix doit s'orienter en fonction de votre sol. La présence de calcaire et un sol riche en calcium est obligatoire pour produire des truffes.

La truffe noire du Périgord se récolte en hiver de décembre à mars. Il faut donc éviter

les terrains trop froids ou enneigés (altitude trop élevée) car sa récolte sera difficile et les truffes peuvent geler. Cette truffe noire apprécie un sol bien drainant, aéré avec un PH compris entre 7,5 à 8,5 et une exposition ensoleillée versants sud-est à sud-ouest pour bien réchauffer le sol au printemps. La structure du sol doit être caillouteuse, grumeleuse, pour assurer un bon drainage du terrain. Eviter les sols trop compact ou trop argileux, 40% d'argile maximum. L'aspect caillouteux peut favoriser le drainage et peut compenser un léger excès d'argile. La teneur en calcaire total doit être au minimum de 8 %. la teneur en calcaire échangeable Ca O doit être au minimum de 4%.
Le sol doit être bien équilibré en éléments minéraux et en matière organique : le rapport carbone sur azote (C/N) doit être proche de 10.

La truffe de Bourgogne apprécie un sol légèrement plus frais ou humide avec un ph de 6.5 à 8 et accepte toutes les expositions. La teneur en matière organique doit être équilibrée. La teneur en argile est très bien acceptée et peut monter à 60%. Le (C/N) rapport carbone sur azote peut atteindre 20.

Plus d'info: contacter Daniel : 05 65 61 16 19.

Le dicton dit « À la sainte Catherine (25 novembre) tout arbre prend racine » Une plantation d'automne est toujours préférable à une plantation de printemps. Les plants truffiers sont en repos végétatif la transplantation est favorisé par une météo plus clémente et humide.
L'hiver, les plants truffiers développent surtout leurs systèmes racinaires. Les plants truffiers installés pendant l'hiver ont généralement une meilleure reprise au printemps et supportent mieux le manque d'eau des périodes estivales.
Exception faite pour le chêne vert truffier qui ne marque pas de véritable repos végétatif l'hiver et peut craindre une situation trop gélive. On préférera recommander sa plantation à la fin de l'hiver, début du printemps.
Selon les régions et d'une manière générale, les plantations truffières se font de novembre a mi mai en évitant de planter en période de fort gel ou sur un sol trop gras.

Il n'y a pas réellement de quantité minimale de plants truffiers pour créer une truffière. Néanmoins, si l'on veut augmenter les chances de succès, il est bon d'installer plusieurs plants truffiers qui reproduiront une truffière avec une ambiance mycélienne plus importante. La production de truffes se déclenchera d'autant mieux. Il est toujours possible de planter un seul arbre truffier avec un minimum de résultat.

Pour la truffe noire du Périgord, Tuber Mélanosporum :

En sol riche et profond on doit planter plus espacé et en sol pauvre et maigre on plante plus serré.
La densité moyenne de plantation varie de 250 à 400 plants par hectare.

Il faut suffisamment d'arbres pour assurer un ensemencement optimum du terrain mais il ne faut pas planter trop serrer car la truffe noire du Périgord nécessite un bon éclairage et une bonne aération du sol.

- En haute densité, soit 400 plants truffiers par hectare (5 mètres x 5 m) on favorise une entrée en production plus rapide mais durée de vie de la truffière peut être plus courte à cause de la fermeture du milieu. Cela nécessite une taille régulière plus importante pour limiter la pousse des arbres à l'âge adulte.

- En basse densité, soit 250 plants truffiers par hectare (8 mètres x 5 m), l'entrée en production peut être moins rapide mais durée de vie de la plantation truffière peut être plus longue et la taille des arbres truffiers peut être simplifiée et moins contraignante.

Pour la truffe de Bourgogne, Tuber Uncinatum.

La truffe de Bourgogne apprécie les situations plus ombragées ou plus fraîches.
La densité moyenne de plantation pour tuber Uncinatum varie de 500 à 1100 plants par hectare.

- En haute densité, soit 1100 plants truffiers par hectare (3 mètres x 3m) on favorise une entrée en production plus rapide.
- En basse densité soit 500 plants truffiers par hectare (5 mètres x 4 m) on choisi un entretien plus simplifié et un accès facile dans la truffière.

La solution complète reste l'analyse détaillée de votre terre. (Voir contacts laboratoires). Vous pouvez aussi déterminer le ph de votre terrain qui doit être compris entre 6.5 et 8 pour cultiver des truffes de Bourgogne (Tuber Uncinatum) et compris entre 7.5 et 8,5 pour des truffes du Périgord (Tuber Mélanosporum).

Pour Déterminer ce ph vous pouvez :
- Faire un test à l'acide chlorhydrique ; préparez une solution composée à moitié d'acide du commerce et moitié d'eau ; versez-en quelques gouttes sur le sol et si cela provoque une effervescence, c'est que votre terrain est calcaire et doit en principe convenir.
- Vous pouvez contrôler le ph avec le ph mètre vendu sur le site au prix de 19.50€.
- Vous pouvez aussi faire une analyse de sol dans un laboratoire spécialisé.

La présence de truffières naturelles dans la zone à planter est aussi un élément très positif.

Surtout pas ! Les terreaux du commerce sont en général acides et porteurs de champignons pathogènes néfastes à la truffe. Pour les fertilisants, il en va de même, à cause du risque de brûler les systèmes racinaires ; de plus en trufficulture on ne cherche pas à faire pousser les plants truffiers trop vite. S'il vous manque de la terre dans le trou de plantation, prenez-en à côté dans la truffière !

On peut mélanger plusieurs essences d'arbres truffiers sans aucune contrariété. On peut aussi séparer les espèces sur la plantation (chênes entre eux, noisetiers entre eux…) pour respecter les exigences entretien, choix de terrain pour chaque espèce. Il faut installer les chênes verts truffiers dans la zone plus sèche et la moins gélive, les noisetiers truffiers dans la zone la plus fraîche ou la plus profonde et les chênes pubescents truffiers dans les zones intermédiaires.
Ce regroupement par espèce permet de traiter chacune d'elle spécifiquement pour régler des problèmes de parasitisme (par exemple :
oïdium sur chênes pubescents) ou d'arrosage.
On ne doit pas mélanger sur une même parcelle les plants truffiers tuber Mélanosporum et les plants truffiers Tuber Uncinatum.

Mettre une pierre plate au fond du trou de plantation part d'une bonne intention pour favoriser le système racinaire superficiel porteur de truffes.
Mais cela provoque une gêne à l'enracinement du chêne qui naturellement a un système racinaire pivotant. On a constaté, sur le terrain, que le pivot contournait cette pierre plate pour replonger plus loin ; cette pratique est donc inutile et de plus une bonne racine pivotante est gage de robustesse pour le plant truffier en cas de sècheresse par exemple !

Culture

En trufficulture et pour la truffe noire ou truffe de Bourgogne il vaut toujours mieux être écolo. Nous préférons recommander un bon sarclage manuel au pied des plants truffiers qui leur sera bien plus favorable. L'utilisation d'un désherbant de contact peut parfois rendre service lorsqu'on a une plantation importante et si on s'est laissé dépasser par le temps. Toujours utiliser avec prudence même si pour certains trufficulteurs la récolte est la malgré l'utilisation régulière de désherbants.

Nous avons de très belles références de production sous paillage plastique, et, à priori, il n'y a pas de risque à l'utiliser, au contraire : cela supprime le travail d'entretien au pied des arbres puisque l'herbe ne pousse plus, et permet aussi de limiter l'évaporation en été.
Attention toutefois en sol asphyxiant (utilisez plutôt des plastiques tressés) et gare aux mulots qui aiment bien nicher dessous !

La taille ne doit intervenir qu'à partir de la 2ème année. Elle consistera essentiellement à supprimer les rejets (drageons) et à dégager progressivement la base du tronc.
La taille doit intervenir généralement une fois par an au mois de mars pour donner forme et dynamiser la pousse des plants.
Les rejets peuvent être coupés tout au long de l'année sans contrainte, notamment sur le noisetier truffier que l'on peut tenir sur 1, 2, ou 3 branches principales. Plus tard sur des plants ont 6 à 10 ans on peut aussi intervenir en août en ayant pour objectif de freiner la pousse trop importante qui risque de fermer le milieu et ralentir la production de truffes noires.

Sur une jeune plantation : Pour favoriser la reprise et le bon développement des jeunes plants truffiers les premières années il est préférable selon les conditions météorologiques de prévoir un système d'arrosage surtout pendant les périodes estivales très chaudes et sèches. Toutefois il ne faut pas trop arroser. Il faut aussi laisser les plants truffiers se développer lentement et normalement à leur rythme de façon à les encourager à bien s'implanter dans votre terrain pour être plus résistants.

Sur une plantation truffière en production : Un été sans pluie donne un hiver sans truffe.
La truffe est un champignon qui à besoin de chaleur, mais aussi d'humidité.
Pour prévenir ce manque d'eau pendant les périodes estivales anormalement arides il vaut mieux prévoir un système d'arrosage mais gare aux excès et n'oublions pas que Tuber Mélanosporum est xérothermophile : elle aime la chaleur et donc résiste mieux à la sècheresse qu'à l'excès d'eau. Alors, prudence !

L'eau de la ville peut être utilisée pour arroser les truffiers : c'est elle que nous utilisons pour l'élevage de nos jeunes plants truffiers en pépinière.

Attention quand même qu'elle ne soit pas trop chlorée auquel cas il est préférable de laisser le chlore s'évaporer dans un bassin ou cuve de rétention avant d'arroser.
Rien ne vaut malgré tout l'eau de source, de puits, ou la pluie recueillie par ruissellement.

C'est une question que l'on nous pose souvent lors de la plantation et au moment des interventions importantes en trufficulture, comme la taille ou le travail du sol.
Effectivement, nous savons que la lune a une influence sur les végétaux et les êtres vivants en général. Les « anciens », fins observateurs de la nature, en parleraient mieux que nous. Alors, respectons le cycle de la lune quand on le connaît. Mais, pour nous, la meilleure règle est de réaliser les interventions dans les meilleures conditions possibles, à commencer par planter sur sol bien préparé, ressuyé, non gelé, et en temps utile.

Récolte

C'est très variable car de nombreux paramètres rentrent en jeux. Si tous les atouts sont réunis (terrain et précédent cultural appropriés, plants mycorhizés certifiés INRA, entretien cultural adapté, micro aspersion pour prévenir des fortes sècheresses….), vous pouvez commencer à produire dès la 7ème ou 8ème année et quelquefois plus tôt avec le noisetier et le chêne vert (5 ou 6 ans).

Les entrées en productions moyennes généralement constatées sont :
4 à 6 ans pour le noisetier truffier.
6 à 8 ans pour le chêne vert truffier.
8 à 10 ans pour le chênes pubescents truffier ou chêne blanc.

Malgré une entrée en production légèrement plus tardives les chênes truffiers restent les essences principales les plus utilisées car elles ont un bon rendement, plus durable et demandent moins de contraintes d'entretien que le noisetier truffier.

En matière de rendement, il faut être très prudents et éviter les miroirs aux alouettes.
Il y a encore beaucoup à découvrir en trufficulture et à ce jour Il n'y a rien de certain dans ce domaine, contrairement aux productions agricoles fruitières par exemple.
Le terrain et les conditions météo qui changent chaque année sont là pour déterminer pas mal de choses et tout remettre en question. Il y aura toujours des années avec et des années plus difficiles. C'est vrai que la truffe peut rapporter gros et deviens un revenu complémentaire intéressant, pour la retraite par exemple.
Pour donner quelques chiffres: sur terrains pauvres ou maigres, on peut tabler sur 5 à 10 kilos par hectare, et, sur terrains fertiles, entre 20 et 30 kilos par hectare, voire plus, nous a-t-on souvent signalé !

Il existe différents moyens pour récolter la truffe (a la mouche ou avec un cochon).
Mais le chien reste le moyen le plus pratique, le plus sûr et le plus efficace pour caver.
Ce n‘est pas très difficile de dresser un chien soi-même ; nous vous conseillerons pour cela d'utiliser le célèbre Canitruf ou le nouveau Educatruffe.

L'histoire du brûlé est assez mystérieuse…Cette disparition de toute végétation au pied des arbres serait dus à l'activité du champignon qui créerait dans le sol un déficit hydrique important et aurait en même temps une action herbicide. Les chercheurs n'ont jamais pu isoler de molécules herbicides pour s'en servir comme désherbant….

Ce brûlé est pratiquement toujours annonciateur de truffes ; n'en doutons pas, dès lors que le plant a été mycorhizé et que rien n'est venu contrarier sa mycorhization d'origine; en général, il apparaît 2 à 3 ans avant l'entrée en production et cela réconforte le planteur (et le pépiniériste !). Alors, un peu de patience, la récolte est proche…

Mais il peut aussi exister des brûlés sans truffe, parce qu'il n'y a pas que la truffe qui donne naissance à un brûlé ; d'autres champignons peuvent le faire ; on parle de brûlé stérile ! Sauf si des brûlés de truffes ne fructifient pas pour des raisons d'ordre technique ou climatique ! Ajoutons à cela que la présence et l'importance du brûlé dépend aussi du terrain et de l'essence d'arbre. Par exemple, les brûlés seront en général plus marqués sur terrain pauvre et peu profond, et visibles plus rapidement sur noisetier et sur chêne vert….

Il est enfin possible, mais extrêmement rare, que l'entrée en production ne soit pas précédée de l'apparition du brûlé.

Généralités

Oui, et nous y sommes d'autant plus attentifs qu'elles sont plus faciles à mycorhizer que les semences tout-venant. Il n'y a pas de transmission génétique, mais les plantules issues de semences d'arbres truffiers, développent un chevelu racinaire plus dense et donc plus réceptif à la truffe. Il faut aussi que les plantules supportent le calcaire, et une fois mycorhizées, elles donneront des plants qui retourneront dans leur site d'origine, parce que nous en avons établi la traçabilité.

Comme pour les semences, notre souci de traçabilité nous impose de repérer tous les sites de récolte et toutes les origines. Il n'est pas question que nous achetions nos truffes n'importe où, avec le risque d'avoir d'autres truffes que la truffe noire Tuber Mélanosporum ou la truffe de Bourgogne Tuber Uncinatum. Nous nous approvisionnons chez des particuliers, souvent chez nos clients, qui produisent ou récoltent sur leurs propres plantations ou sur des sites naturels tout proches, en faisant correspondre les origines géographiques des truffes et des semences.

Pour répondre à une demande pressante de certains de nos clients nous produisons maintenant des plants de 2 voire 3 ans disponibles à la vente. Malgré tout, ce n'est pas raisonnable de conseiller la vente de ces plants truffiers.
Techniquement la reprise d'un plant truffier trop développé est toujours plus difficile, demande des soins et un arrosage plus importants que sur des jeunes plants truffiers. Le choc de transplantation peut aussi perturber la mycorhization.
On ne va pas vraiment gagner du temps en plantant des plants de 2 ans, même s'il est vrai qu'ils ont au départ une vigueur plus importante. La production ne sera pas plus rapide pour autant.
Les petits plants de 1 an, bien trapus, reprennent toujours mieux, surtout en terrain peu profond et donnent toujours d'excellents résultats.
Il ne faut pas oublier que ce n'est pas les plus grands arbres les meilleurs producteurs.

Les plants que nous produisons actuellement sont issus de semis. Il est vrai que ce matériel végétal est hétérogène et comme dans la nature humaine, on va trouver des petits, des grands, des costauds, des sensibles à certaines maladies…
La forte sélection que nous pratiquons en pépinière et au final la certification délivrée par l'INRA rend ces lots d'arbres très homogènes. Nous avons une forte expérience de ce matériel végétal et nous en connaissons bien le fonctionnement et les résultats.
Ça marche !
Avec les clones truffiers (plants issus de multiplication végétative), on n'est sûr de rien ! Certes, on obtiendra un matériel végétal très homogène, avec des clones truffiers qui pourraient être plus résistants à certaines maladies ou au gel, par exemple… mais encore faudra-t-il choisir les bons clones. Peut-être augmentera ton le pourcentage d'arbres producteurs, mais peut-être aussi si on se trompe on risque aussi d'avoir des résultats catastrophiques.
Doit on aussi cloner la truffe? Doit on aussi cloner le terrain ?...
A ce jour nous ne pouvons pas faire prendre un risque aussi important à notre clientèle parce que ce matériel végétal en est encore, et pour de longues années, au stade expérimental.
Laissons faire les chercheurs et les techniciens dont c'est le travail et attendons les résultats même si en trufficulture, c'est long.

Non, c'est impossible ! Parce que le contrôle est destructif : un plant ne peut-être contrôlé efficacement que si son système racinaire est mis à nu et examiné en détail au microscope. Les prélèvements sont réalisés par sondage dans des lots homogènes et traçables, constitués en fonction de leur origine géographique et fongique, de leur taille, de leur vitesse de croissance, de la date à laquelle ils ont été inoculés, afin que le prélèvement de 1 à 5 % par lot soit représentatif de l'ensemble du lot. Pour qu'un lot de plants soit agréé par l'INRA, il faut qu'il soit bien mycorhizé, quantitativement et qualitativement, par la Tuber Mélanosporum ou Tuber Uncinatum, en l'absence totale de tout autre champignon.
Par rapport au contrôle des plants, là-aussi l'INRA a beaucoup progressé : Le contrôle de la mycorhization ne se fait plus à l'aide de la microscopie classique, mais avec la biologie moléculaire. Ce niveau de contrôle unique au monde et infaillible, effectué par séquençage de l'ADN, nous garantit à 100% la bonne mycorhization des plants ainsi que la qualité des truffes utilisées pour les produire. La présence des deux types de  mycélium compatibles, indispensables à l'induction des primordia y est mise en évidence.

Bien sûr, vous pouvez nous acheter 1 seul plant et produire des truffes. Mais nous avons vu auparavant que, pour augmenter vos chances de réussite, c'était mieux d'en planter plusieurs ; notre tarif est dégressif en conséquence! Il n'y a pas réellement de quantité minimale de plants truffiers pour créer une truffière. Néanmoins, si l'on veut augmenter les chances de succès, il est bon d'installer plusieurs plants truffiers qui reproduiront une truffière avec une ambiance mycélienne plus importante. La production de truffes se déclenchera d'autant mieux. !

Nous assurons sur le terrain tous les conseils nécessaires avant et après plantation. Nous nous en faisons un devoir dès lors que vous nous faites confiance et que vous nous sollicitez. C'est encore sur le terrain que nous appréhenderons le mieux tous les éléments techniques déterminants pour la réussite de votre projet.
Nous assurons aussi le suivi technique pour réaliser toute analyse de sol.
Notre service avant et après vente est bien entendu à votre entière disposition.
Demandez Daniel au 0565611619.

C'est la mycorhization de nos plants que nous garantissons. En ce qui concerne la reprise, nous nous déplaçons sur le terrain dès qu'une perte anormale de plants nous est signalée ; sur place, nous faisons en sorte d'être honnêtes en préservant les intérêts de chacun ; si tout a été fait dans les règles et qu'aucune cause de mortalité imputable au trufficulteur n'apparaît, le geste commercial nécessaire sera fait.
Nos clients sont là pour en témoigner. Nous traitons chaque problème au cas par cas. Nous estimons que les pertes sont anormales au-delà de 3 à 6% sur les 3 espèces ; chênes pubescents truffiers, chênes verts truffiers, et sur les noisetiers truffiers.
Bref, nous préférons la garantie par la bonne foi plutôt que la garantie contractuelle, les clauses d'un contrat faisant en général naître plus de problèmes et de malentendus que de solutions.

Qu'il n'y ait pas de confusion, personne ne pourra jamais garantir les plants truffiers producteurs de truffes. Nous garantissons les plants truffiers mycorhizés par la truffe grâce a la certification INRA.
Les parties techniques développées sur le site vous indiquent les gestes essentiels à la réussite de production à partir de nos plants. Pour réussir il faut planter dans un terrain adapté et faire un entretien spécifique a la trufficulture. 

Non, ce n'est pas aussi simple que cela, sinon on le pratiquerait !
Ce n'est pas en apportant plus de spores sur chaque plant au moment de l'inoculation que la mycorhization sera plus importante ou meilleure et que les arbres produirons plus vite! C'est essentiel que les spores de truffes que nous mettons en contact avec les systèmes racinaires des plantules soient aptes à germer et à produire du mycélium. C'est ce mycélium qui formera les mycorhizes, sièges de l'association truffe et plants.
La truffe est toxique pour le végétal et une trop forte dose le ferait périr ! Aujourd'hui nos plants certifiés bénéficient de plusieurs contrôles dont celui de l'INRA et sont de très bonne qualité.
Par contre, nous pouvons  personnaliser votre plantation, dans le cadre de notre offre de « plants à la carte »… Nous préparons vos plants mycorhizés avec vos semences et vos truffes issus de votre propriété pour mieux les adapter à votre climat et votre terrain.
C'est une bonne formule que nous avons généralisée à l'ensemble de notre production, région par région truffière.

Le terme « champion » utilisé commercialement est certainement plus vendeur mais la réalité est tout autre… !
Non nous n'appelons pas nos plants truffiers champions car ils sont tous mycorhizés dans les meilleures conditions avec des résultats optimums. Par contre, sur le terrain, si tout va bien (qualité du sol et entretien adaptés), ils peuvent  devenir les champions de la production !
Sans vouloir polémiquer et beaucoup plus sérieusement, il a été dit précédemment que c'est pour nous un climat de confiance qui doit s'instaurer avec le client : nous lui fournissons les meilleurs plants certifiés que nous jugeons au top avec les garanties et certification INRA. 
En retour, avec nos recommandations, vous devez les installer dans des conditions optimales et bien les suivre et les entretenir pour qu'ils deviennent plus tard réellement des arbres producteurs champions ! Mais ce sera aussi à condition que le terrain soit, lui aussi, un CHAMPION !

Les contrôles permettent-ils de mettre en évidence, la présence au niveau du système racinaire ou du substrat, des deux types de mycélium compatibles, indispensables à l'induction des primordia ? 

Ces questions font suite aux avancées récentes de la recherche que nous suivons naturellement au plus près. Dans la licence INRA que nous exploitons, nous avons accès et nous exploitons toutes les techniques modernes d'analyse et de contrôle des truffes,  ainsi que tout ce qui concerne notre procédé de mycorhization des plants. Nous avons cette chance d'être en contact permanent avec les chercheurs de cet Institut et d'en faire profiter l'ensemble de nos clients, les réconfortant ainsi sur le choix judicieux de leurs plants :

Le décryptage du génome a mis en évidence que la reproduction de la truffe était sexuée.

La truffe est hétérothallique, ce qui signifie que les deux sexes (ou polarités + et -) sont présents dans chaque individu (dans ses spores).

Pour qu'un arbre produise, il est impératif que le jeune plant à la base, soit pourvu de ces 2 polarités.

On sait que dans une truffe, nous avons autant de spores + que de spores - (plusieurs millions!).

Comme notre technique de mycorhization est obtenue à partir de germination de spores issues de plusieurs truffes, nous pouvons certifier que nos plants possèdent bien les 2 polarités et qu'ils ont bien ainsi la vocation de fructifier.

A noter que cela ne serait pas le cas si on inoculait des plants à partir de culture de mycélium. Attention aussi à l'âge des plants car, au fil des ans, un sexe prend le dessus par rapport à l'autre et le jeune arbre truffier peut se retrouver qu'avec un seul (soit +, soit -) : Cas rencontré sur les plants de 2 ans et surtout de 3 ans. Il faut alors planter un nombre significatif d'arbres afin que les + et les – soient présents sur toute la parcelle et rendre possible la production.

Par rapport au contrôle des plants, là-aussi l'INRA a progressé :

Le contrôle de la mycorhization ne se fait plus à l'aide de la microscopie classique, mais avec la biologie moléculaire.

Ce niveau de contrôle unique au monde et infaillible, effectué par séquençage de l'ADN, nous garantit à 100% la bonne mycorhization des plants ainsi que la qualité des truffes utilisées pour les produire. La présence des deux types de mycélium compatibles, indispensables à l'induction des primordia y est mise en évidence.

A l'heure actuelle on parle en beaucoup du réensemencement des truffières…
Mais il s'agit là de réensemencer des truffières en place, voire en début de production ou sur des arbres ciblés, portant des brûlés non producteurs…
Le but est naturellement de recharger en spores, et donc en mycélium, par germination de ces spores et les incorporer aux abords des systèmes racinaires des arbres en pleine croissance.
La pratique était courante autrefois et il n'était pas rare que, lors du cavage, l'on remette un bout de truffe dans le trou, avec une poignée de vieilles feuilles, des matières organiques…
De même, lorsque l'on avait des truffes abîmées, pourries ou gelées, plutôt que de les jeter, on les remettait au pied des arbres….
Aujourd'hui, plusieurs témoignages de clients arrivent jusqu'à nous avec des techniques de réensemencement qui divergent d'une personne à l'autre et avec des résultats tout aussi différents, mais parfois surprenants.
Les mixtures incorporées sont à base de truffes broyées, additionnées d'un fixateur comme la vermicullite, et de substrat d'origine organique (inspiration de publications émanant de Gérard CHEVALIER, INRA Clermont Ferrand).
Vous comprendrez donc aisément qu'il n'y a pas besoin de pratiquer ce réensemencement sur le jeune plant puisqu'il est déjà mycorhizé, donc ensemencé avec la truffe, et que lui-même permet de réaliser naturellement cet ensemencement.
Nous pouvons citer pour conclure le résultat des expérimentations menées à la station truffe du MONTAT (46) qui confirme que :« Globalement, le réensemencement semble avoir une influence sur la production truffière et plus particulièrement sur son déclenchement.
Toutefois, les effets induits sont bien plus importants lorsque la truffière présente de nombreux brûlés bien marqués et paraît plus prometteuse pour l'avenir attestant d'un fort potentiel de production de départ.
Cependant, l'apport de spores n'est peut-être pas seul en cause sur les bénéfices observés : pour la mise en place des essais, le sol a été travaillé et donc aéré au moins localement.